Dans 3 jours

Week-end de soutien à Synaps et Ciné Voyageur

14 - 16 mars

3 jours de projections de courts et longs métrages. L'occasion de discuter, manger, s'ambiancer, danser...

Description

Infos, synopsis et accessibilité sourd·e·s et malentendant·e·s des films sur le site cinema-voyageur.org
Chaque séance sera suivie d’une discussion avec les réals présent·e·s.
Ouverture des portes une demi-heure avant les projections.
Les propos et comportements oppressifs seront collectivement refusés.

Vendredi 14 mars
Soirée courts-métrages
18h Sikitiko, la main du roi de Pieter De Vos. 2010, 8’
En 2004, un mystérieux groupe subtilise la main d’une statue en l’honneur du Roi Leopold II. Ceci est un acte d’activisme politique qui, dans la plus pure tradition belge, entraînera un enchaînement d’événements surréalistes. Une petite fille essaie d’en reconstruire le déroulement…
La Machine d’enregistrement de Noémi Aubry, Wisam Al Jafari, Tamador Abu Laban et Firas Ramadan. 2013, 9’
Une rencontre avec trois jeunes réalisateurs palestiniens, réfugiés du camp de Deisheh, autour de leur pratique du cinéma. La rencontre se fait via la machine d’enregistrement, une caméra Super 8 Nizo. Leur discussion sur le fait de réaliser des films en tant que réfugiés palestiniens, sur ce que c’est que de faire des films en Palestine, s’alterne avec leur propre geste, leur regard sur le camp de réfugiés où ils vivent, à Deisheh, Palestine.

20 ans, c’est quelques jours de Sylvain Dufayard. 2022, 8’
Les habitués d’un café rêvassent d’un avenir extrêmement incertain.
Certains semblent pourtant terriblement visionnaires sur ce qu’il adviendra.

Je suis gong de Laurie Lassalle. 2016, 19’
JESUISGONG.COM est un site de rencontre imaginaire : via des webcam disposées dans la cité de La grande Borne, à Grigny, des jeunes se rencontrent, se confrontent pour la première fois au hasard des connexions. Un portrait de la jeunesse d’aujourd’hui, où douceur, violence et confessions se mêlent à la poésie : le film est inspiré de Je suis Gong, poème d’Henri Michaux.
19h – repas
20h – Masculinités en errance

Rinocerontes y Bestias Negras de Manue Fleytoux. 2014, 8’
Il était une fois deux scarabées rhinocéros qui vivaient dans un cirque. Ils s’aimaient vraiment vraiment beaucoup, mais n’étaient jamais d’accords sur rien. Lui vouait vivre tranquille, mais elle portait une bête noire qui grondait dans son cœur…

L’été prochain de Théo Jacob et Caspar Périn. 2023, 13’
Un collage d’images envoyé à la bande comme une lettre d’amour.
Retour à l’envoyeur. Une voix s’excuse de lire cette carte à l’envers ; de voir derrière ce portrait bruyant de l’amitié, un gamin seul sautant dans le vide de l’été.

Skatepark de Fanny Chaloche et Annabelle Martella. 2024, 40’
Personne n’a jamais vu de skateur sur ce skatepark du Loiret. À première vue, ce lieu à l’écart du village est désert. Mais si on y traîne longtemps, on pénètre dans le royaume des adolescents, un empire sans adulte où les relations se font et se défont au rythme des saisons.

Le cœur tout enflé de QT. 2023, 12’
Quand j’étais enfant, on m’a dit qui je devais être et comment je devais me comporter. Ça sonne désuet, comme ces vielles images en noir et blanc.

Samedi 15 mars
14h La Langue du feu de Tarek Sami. 2024, 94’
Il faisait nuit en moi. Quelque part dans le monde mon être intérieur se fendait en deux, l’un qui cherchait son lieu dans le sud, l’autre qui cherchait son autre dans le nord. Entre les deux pôles, des graduations de lumière sur les visages de ceux que je suivais, des nomades d’un monde qui ne tourne plus rond. Leur rencontre entretient le feu de la vie.
16h Chambre privilège de Julia Secco et Léa Lanoë. 2023, 26 ‘
En 2019, le quartier de Noailles, à Marseille, voit deux immeubles s’écrouler sur leurs habitants et un hôtel de luxe ouvrir. Dans le voisinage immédiat de la place des Capucins, sur laquelle se tient un des marchés les moins chers de la ville, des habitant.e.s, des commerçant.e.s, des vendeurs à la sauvette, un aménageur, la directrice de l’hôtel racontent le quartier. Des économies s’affrontent : celles d’un quartier populaire dans lequel des hommes et des femmes, au jour le jour, trouvent des moyens précaires pour vivre, et celle d’une rénovation urbaine opportuniste qui voudrait faire de Noailles un quartier attractif.

La gagne des gueux d’Amélia Bréchet. 2024, 88′
Hiver 2023. Une comédienne propose aux gens de la rue de Blois de participer au carnaval. La Gagne des Gueux naît en février et sera le fil rouge du film tandis qu’on entre dans l’intimité de 3 personnages et que le hors-champ (les morts de la rue, la répression) s’invite en creux dans les hommages rendus et les maraudes improvisées.
+ concert de Beufa Laguytard (poésie punk)
19h – Repas
20h30 – Concerts
Liminal Rempart

Dream pop

_le talu (_rap digital / pop triste)
https://letalu.bandcamp.com/

DJ Lyx
DJ set – Darkboom

Dimanche 16 mars
14h – Adelphités en lutte
Le rien ou la folie de Manon Manoir. 2022, 25′
Laurie reçoit un diagnostic d’endométriose il y a trois ans. Après avoir été opérée deux fois, de lourdes douleurs continuent de rythmer son quotidien. Depuis quelques mois, je débute à mon tour la longue bataille pour obtenir des réponses sur mes propres douleurs. Ce film est l’histoire de notre rencontre, notre colère partagée, nos douleurs niées. Entre le rien ou la folie, nous faisons le choix de la résistance politique.

Poilue d’Amandine Petit-Martin. 2020, 3′
Une petite souris se réveille un matin, elle a enfin du poils aux jambes ! Elle est ravie, ce n’est plus un bébé, comme son petit frère, encore nu comme un ver. Mais à l’école, elle va se confronter aux moqueries, et dans la rue, à des publicités qui veulent lui vendre des rasoirs…

Il nous reste la joie de Juliette Sera Bernard. 2023, 16′
Sur le Plateau de Saclay se dessine l’avenir de la Métropole. La ligne 18 du métro Grand Paris Express traverse ses champs, ravage ses terres. Pourtant face à ce chantier titanesque, des cabanes de joyeuses zadistes tentent de faire barrage à l’État, jusqu’à leur destruction. Pourquoi se battre pour des terres vouées à dis- paraître ? Difficile à dire.
Certainement que l’avancée du béton nous effraie, que l’augmentation de la vitesse nous épuise et que les voir conduire le train qui nous mène à la catastrophe nous révolte.

Corps Tannés de Malou Six. 2024, 19’
Le dimanche soir, les boxeureuses du collectif La Frapppppe s’entraînent dans un parc à Marseille. Les corps se mettent en mouvement, et forment peu à peu une communauté de gestes, de sensations et d’émotions.

Niveau zéro de Cécilia De Arce. 2024, 24′
Pour les faibles, les lent.e.s, les pas flexibles, les fragiles, les douillet.te.s et les trop prudent.e.s. Pour les habitué.e.s des points de côté, les abonné.e.s aux cuisses qui frottent, à la sueur qui brouille la vue, à la peau rougeaude ou au teint livide, au souffle court et aux hauts le coeur

Bouillant de Séréna Andreasi, 2024, 2’
En attendant que l’eau bouille, Géraldine et Jacqueline, deux feux de gazinière, discutent sur leurs conditions en tant que flammes modernes et leur rapport au gros feu de cheminée qui semble vivre bien plus simplement qu’elles.

On nous prend pour des contes ! d’Emilie Desjardins, 2017, 5’
Film réalisé par les collégiens du collège Cotton au Blanc Mesnil- 93. Dans le cadre du projet « Jeunes contre le sexime » mené par l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, le MFPF
16h – Lancement du livre-DVD « T’aurais pas une adresse ? Archives d’une lutte pour la liberté de l’avortement », ouvrage collectif édité par Synaps
En 1973, un groupe de femmes s’engage dans le Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception et crée un groupe MLAC à Gennevilliers (en banlieue nord de Paris). C’est une entrée dans le féminisme par le partage, le soin, l’action illégale et la critique acide du monde médical et des traitements sexistes des corps. Après le vote de la loi Veil qui légalise l’IVG en 1975, plus rien ne les arrête : elles créent un des premier centre IVG de France et prennent la caméra pour filmer leurs luttes.

Projection du film « C’est pas si simple » réalisé par des femmes du MLAC de Gennevilliers (1977-1979, 43’),
Lectures d’extrait du livre
Discussions
Tout le long du week-end
Anim’à’gogo !

Une capsule spatio-temporelle* où le temps se mesure en image/seconde et où l’imagination fleurie !
Viens déguster une sélection de courts métrages animés mais aussi en fabriquer avec différentes techniques !

Samedi 15 ET Dimanche 16 mars – de 14h à 18h – à partir de 6 ans !
Pause goûter au milieu !
*énigme mathématique :
À raison de 12 images par seconde, combien d’images serions-nous en mesure de fabriquer sur le lapse de temps de l’Anim’à’GOGO ! ?!
Qu’est-ce que tu en dis ?
Librairie et stand sérigraphie


A propos du lieu


9 rue François Debergue - 93100 Montreuil

La Parole Errante est située au 9, rue François Debergue 93100 Montreuil


Conditions

Prix libre


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Calendrier

  • Mars 2025

    • Vendredi 14 18:00 - 21:59
    • Samedi 15 14:00 - 23:59
    • Dimanche 16 16:00 - 18:00