Dvořák entre l’Europe et l’Amérique

La Messe en ré majeur op. 86, ferveur et recueillement.
Composée en 1887 pour chœur et orgue puis orchestrée en 1892, année où il rejoint les Etats-Unis, appelé à diriger le conservatoire national de musique de New-York. Il y séjournera durant presque trois ans.
L’œuvre est structurée conformément à la tradition liturgique.
Sa création a lieu en 1893 à Londres, la diffusion anglo-saxonne de l’œuvre s’étend déjà en 1894 à New-York, Minneapolis et la Nouvelle-Orléans.

La Suite américaine op. 98b, une expression joyeuse du bonheur.
La plus connue des œuvres américaines de Dvořák est bien sûr la Symphonie du nouveau monde mais il composa à New-York d’autres pièces remarquables, dont le « quatuor américain » et cette suite.
Composée pour piano en 1894, peu après la symphonie, puis orchestrée en 1895 juste avant son retour en Europe, elle fait preuve d'une brillance similaire, évoquant la musique folklorique, qu'elle soit de caractère américain ou slave.
La suite américaine n’est jouée en concert qu’en 1910 à Prague, six ans après la mort du compositeur.