L’anti-impérialisme écologique et la question nationale

🌐 Le Green New Deal, proposition politique emblématique de la transition écologique aux Etats-Unis, est conçu dans le centre, pour le centre. Max Ajl en propose une approche anti-impérialiste, ancrée dans les luttes de libération nationale et les exigences d’une justice climatique globale. Le projet écologique porté par ce texte s'axe autour de deux exigences : l'autodétermination, et les réparations des torts écologiques subis par le Sud.
📖 Arpentage du texte (facultatif) : 16h30-18h.
👥 Présentation/discussion autour du texte : 18h-20h.
📅 Séance organisée à la librairie Michèle Firk, 9 rue François Debergue 93100 montreuil
Accès au texte sur notre site internet :
https://lecturesantiimperialistes.org/l-anti-imperialisme-vert-et-la-question-nationale//
⛏️ À propos du cycle écologie :
Le cycle “L’écocide, stade suprême de l’impérialisme” aura pour but de montrer comment de nombreux outils d'analyse de l'écologie radicale actuelle se situent dans le prolongement des théorisations de l'impérialisme. Le cycle développera des notions comme l'extractivisme, l'échange écologique inégal. Ces outils théoriques seront ensuite réinvestis dans la perspectives d'un anti-impérialisme actualisé par les crises écologiques.
Séance 1 – L’anti-impérialisme écologique et la question nationale
Dimanche 6 avril 2025, 16h30-20h
9 rue François Debergue, 93100 Montreuil

Séance 2 – L’extractivisme, stade suprême du capitalisme ?
Dimanche 20 avril 2024, 16h30-20h
9 rue François Debergue, 93100 Montreuil

📕 À propos du groupe de lecture :
Actualité de l’anti-impérialisme
Nous avons initialement convergé autour d’un même constat, celui d’un long et profond recul de l’anti-impérialisme comme grille de lecture politique dans le monde militant en France. Nous avons été néanmoins témoins d’un important regain d’intérêt conjoncturel pour les questions internationales. Nous faisons l’hypothèse que cette dynamique récente intervient à la faveur du travail minutieux effectué par les camarades s’inscrivant dans les luttes décoloniales, mais aussi à cause de l’actualité de la violence impérialiste.
Nous constatons aussi une difficulté collective persistante à articuler les questionnements, à opérer des changements d’échelle, à se former dans la durée ainsi qu’à sortir de la réactivité tous azimuts au grès des événements qui jalonnent un monde de plus en plus marqué par la guerre, les rivalités économiques et la mise à nue des compromissions géo-stratégiques. Nous remarquons enfin une certaine méconnaissance, en France, des nombreux débats théorico-politiques qui connaissent pourtant une grande vitalité dans le reste du monde.
Nous sommes convaincus de la capacité d’un anti-impérialisme remis à l’ordre du jour à fournir une ossature politique indispensable pour analyser l’économie globale, les rapports de dominations à grande échelle, mais aussi penser les mots d’ordres et bâtir les stratégies d’alliances pour l’intégralité des thématiques qui nous sont chères, de la lutte des classes à l’antiracisme, en passant par l’écologie, l’antifascisme, les luttes de libération ou les questions queers et féministes. C'est seulement ainsi que nous pourrons dépasser les expertises géopolitiques surplombantes, les simples collections de connaissances en “relations internationales” et l'internationalisme abstrait.
Décloisonner la théorie, outiller la pratique
Nous nous inscrivons dans une démarche d’auto-formation, visant à nous outiller collectivement dans la conjoncture en réinvestissant le terrain de l’économie politique, le tout dans une volonté de varier les registres discursifs afin d’être ouvert à toutes et tous, sans jugement sur le niveau de chacun-e et sans pour autant rogner sur une certaine exigence théorique.
Nous avons conçu, pour l’année 2024-2025, un programme régulier incluant :
Des présentations d’articles ou de chapitres d’ouvrages, précédées pour certaines de séances d’arpentages facultatives ;
Des rendez-vous dédiés au développement de notions clés, accolées ou non à un texte court, permettant autant aux novices de s’initier aux concepts qu’aux personnes qui en sont familières de les approfondir ;
Des rencontres et des discussions avec des auteurs et des militants.
Les rendez-vous sont organisés par cycles de deux ou trois séances, ayant lieu dans deux lieux en région parisienne, le dimanche en fin d’après-midi.
Les thèmes abordés cette années seront les suivants : la domination politico-militaire ; les théories classiques de l’impérialisme ; le fémonationalisme et l’homonationalisme ; l’économie politique de l’impérialisme ; le colonialisme de peuplement en Palestine ; les questions écologiques dans les flux Sud-Nord ; et les apports des théories décoloniales aux théories de l’impérialisme. Si les problématiques abordées ne vous sont pas familières, nous vous encourageons à venir aux séances d’arpentage et plus généralement à poser des questions tout au long de l’année. Nous ambitionnons, pour accompagner ce processus d’autoformation, de produire des synthèses sous forme de comptes-rendus après chaque séance et d’alimenter un glossaire au fur et à mesure de l’année de sorte à pérenniser le chemin accompli