Dans 3 jours
Mercredi 12 novembre, 18h30, 20h00
A la faveur du Mois du film documentaire, le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris est heureux de rendre un hommage à Elodie Lélu (1982-2024) trop tôt disparue.
Mercredi 12 novembre : Hommage à Elodie Lélu (1982 – 2024), en présence de la productrice Isabelle Truc. En partenariat avec Iota Production et Wallonie Image Production (W.I.P.)
Au programme :
- 18h30 : LETTRE A THEO, un film d’Elodie Lélu (2018 – Belgique/Grèce – 1h03 – VO stf.)
Le cinéaste Théo Angelopoulos meurt le 24 janvier 2012, renversé par une moto, sur le plateau de tournage de son dernier film. Il était entouré de son équipe dont je faisais partie.Dans ce film inachevé, il racontait les destins des victimes de la crise grecque. Ironie du sort, les ambulanciers censés le secourir sont tombés en panne, les restrictions budgétaires ne leur permettant plus d’entretenir leurs véhicules. C’est la crise elle-même qui a tué Théo.Dans une lettre filmée que je lui adresse, je retourne en Grèce. Et la liste des victimes de la crise n’a cessé de s’allonger, cette misère répondant à une autre que Théo avait senti venir : celle de l’arrivée massive de réfugiés qui se retrouvent piégés en Grèce avec la fermeture des frontières.Pourtant, une résistance citoyenne s’organise chaque jour pour faire sortir de l’ombre ceux qui sont aujourd’hui menacés d’effacement.
- 20h : LE RÊVE DES CIGOGNES, un film d’Elodie Lélu en avant-première (2025 – Belgique – 1h)
En partant de son vécu qu’elle prolonge par les témoignages d’autres personnes infertiles, la réalisatrice Élodie Lélu montre comment la Procréation Médicalement Assistée modifie le rapport au corps et à l’imaginaire. Car le processus de PMA expose sans cesse les patientes à des photographies sous forme d’échographies ou de capture d’images prises sous microscope. Mais que faire de ces images ? Comment vivre avec ces représentations si définies qui viennent bouleverser l’imaginaire de la procréation, cet acte qui, par essence, appartient à l’intimité des corps ? C’est ce que questionne, à travers un cœur de voix féminines et masculines, ce documentaire au ton espiègle qui mêle archives familiales, images scientifiques et tout un registre d’images intrigantes qui viennent remettre du rêve là où la science donne tout (trop) à voir.