La compagnie L'Usine à Trompettes travaille actuellement sur un spectacle déambulatoire ayant pour thématique le jean. Entre la conception et le jean que l’on portera tous un jour, il y a un monde, un voyage. C’est ce voyage qui nous intéresse, son déplacement et ses conséquences.
Or ce spectacle ne peut être joué dans l’espace d’un jardin. Mais notre lien avec les murs à pêches, nous a amenées à imaginer une proposition de création in situ, comme l’année dernière.
Nous avons donc pensé à une visite décalée dans une installation plastique.
Mathilde DIEN, plasticienne, travaille autour de la matière, lors de sa visite sur la parcelle des Murs à pêches, elle a visualisé une forêt de jean ainsi que l’installation de diverses œuvres en jean disséminées dans l’espace.
Bénédicte Monnaux, comédienne de l’absurde, a écrit une visite décalée de cette forêt ainsi que des œuvres. Profitant de cette fausse visite pour mettre en parallèle la splendeur du jardin et la triste réalité écologique de la fabrication de ce tissu.