Dans 8 heures
4 - 31 mars
Plongez dans l’univers carcéral français avec Ombres et Lumières, une série de photographies de Manuel Vimenet capturant, entre 1983 et 1991, la dure réalité des prisons.
« Ombres et Lumières » plonge le spectateur dans l’univers carcéral français à travers les photographies de Manuel Vimenet. De 1983 à 1991, l’artiste capture des moments de vie poignants au cœur des prisons françaises, dévoilant la brutalité de la surpopulation, de l’isolement et des conditions de vie déplorables, tout en mettant en lumière des instants d’espoir et de résilience.
Cette série invite à une réflexion profonde sur la condition humaine derrière les barreaux, entre ombre et lumière.
Vernissage le 4 mars, de 12h00 à 13h00, à la Bibliothèque Universitaire
Biographie de Manuel Vimenet
Manuel Vimenet commence sa carrière de photographe à la fin des années 1970. Tout d’abord comme indépendant pour le quotidien Libération puis membre de l’agence Collectif Presse à Paris. Après avoir initié un reportage au long cours dans plusieurs prisons françaises à travers l’hexagone – des Baumettes, à Melun où est incarcéré le futur gracié Roger Knobelspiess – il décide d’explorer d’autres thématiques et territoires pour ne pas se laisser enfermer par son sujet. Il réalise en 1986 son premier séjour en Chine – qui sera suivi de nombreux autres – et rejoint l’Agence VU’ en 1987.
Au printemps 1989, il se rend à Pékin pour documenter les manifestations de la place Tian An Men. Les pellicules de la nuit du massacre du 3 au 4 juin lui seront confisquées par l’armée, mais restent ses images des manifestations populaires quotidiennes du mois de mai.
A l’automne de la même année, il part pour un reportage de commande sur les artistes squatteurs d’un quartier underground de Berlin Est. Il est ainsi sur place pour assister à la « surprise » de la chute du Mur, dont il témoigne.
Quelques semaines après, c’est vers Bucarest qu’il se dirige pour couvrir la fin du régime de Ceausescu, et documenter les conditions de vie en Roumanie.
De retour en France, il poursuit sa plongée du monde carcéral français jusqu’en 1991 tout en répondant à des commandes pour la presse.
Il s’établit ensuite à Poitiers où il devient photographe salarié puis vidéaste du Parc du Futuroscope. Il reprend par la suite son activité de photographe indépendant, témoignant de la vie politique et sociale sur le territoire poitevin : des manifestations des gilets jaunes à celles du mouvement Black Lives Matter ou encore celles de la Marche pour le Climat.
Entrée libre
Université d'Évry - Bibliothèque Universitaire - Hall